mercredi 15 janvier 2014

Kaleb, tome 2 de Myra Eljundir

Informations : 
Auteur : Myra Eljundir
Saga : Kaleb
Editions : Robert Laffont - R
319 pages
17,50€

Quatrième de couverture : 
Magnétique et sensuelle, Abigail est l'arme la plus redoutable du réseau SENTINEL.
La jeune succube se nourrit de votre énergie vitale et vous consume dans l'extase.
Inutile de lutter : l'attraction qu'elle suscite est irrésistible.
Même si faire l'amour avec elle, c'est s'unir à la mort.

Kaleb Helgusson est plus dangereux encore, car il porte désormais l'empreinte du Mal.

Quand leurs routes se croisent, Abigail a beau le repousser, l'empathe l'attire comme un aimant.
Au terme d'un affrontement passionnel sans merci, ils découvriront avec effroi ce que la combinaison de leurs dons peut accomplir.
Mais seront-ils capables de maîtriser leurs désirs les plus sombres ?

Mon Avis :
Le premier tome m'avait laissée perplexe, ne sachant pas trop si je devais l'adorer ou le détester ... j'attendais un peu plus de ce deuxième tome dont j'attendais un côté méchant plus appuyé. Mais voilà, je n'ai pas adhéré non plus.

Dans le premier tome, je reprochais à l'auteur de faire un gentil méchant. Certes Kaleb est vraiment méchant, mais tout tombait comme un soufflé quand il était pris de remords s'en voulant de tout ce qu'il avait créé et ce deuxième tome récidive avec ce détail qui commence à faire tâche. Kaleb est forcé de fuir tout en essayent de comprendre ses origines. Les découvertes feront froid dans le dos et seront teintées de tristesse pour certaines mais elles seront toutes plus intéressantes les unes que les autres. D'autant que la mythologie du volcan me rend accro, c'est probablement ce qui m'intéresse le plus dans cette saga : un mythe, une légende qui va faire tout basculer et vous transporter aux confins de la cruauté manipulatrice ! 
Au travers de la quête d'identité de Kaleb, l'auteur nous transporte dans des lieux insoupçonnés avec les rencontres toutes aussi improbables. Des rencontres qui vont changer la face de l'histoire de Kaleb. A commencer par Abigaïl qui se révèle dans ce tome-ci comme nulle autre pareille. Une vraie jeune femme pleine de sensualité assumée. On se rendra compte qu'elle n'est pas ce qu'on pense et qu'elle est inépuisable de ressources, ajoutant au récit un peu plus de piquant et de mordant. C'est elle qui m'a fait oublier certaines choses qui ne m'ont pas plu au début et ça met la lumière sur pas mal de choses ... des choses qui feront probablement du dernier tome, un tome explosif (enfin je l'espère). La fin m'a précipitée en état de détresse et de plaisir à l'état le plus pur. Myra Eljundir use et abuse de nos nerfs pour rendre les choses encore plus mauvaises et addictives. L'habit ne fais pas le moine, le méchant n'est pas toujours aussi clair qu'on voudrait bien le faire croire. Non, il ne suffit pas de pointer une personne sur des centaines de pages pour nous faire croire que c'est le méchant par excellence et ça l'auteur l'a bien compris. 

Dans le premier tome Kaleb me tapait sur les nerfs, parce qu'il ne savait pas vraiment ce qu'il voulait. Ici il m'a encore plus agacée. Je fais le méchant, mais après je pleurniche. Bon sang, qu'il soit méchant une bonne fois pour toute, qu'il aime ça. Qu'il ne fasse pas semblant devant les gens ! Parce que faire semblant à moitié, m'a donné l'impression que Kaleb est un lâche. Il fait une connerie et derrière il assume pas. Si facile de réagir comme ça, or il se trouve que je n'aime pas la voie de la facilité ...
Abigaïl, c'est presque une histoire d'amour avec elle. C'est elle que j'aime le plus. Elle fait ce qu'elle doit faire sans avoir trop de remords derrière. Certes, elle a des doutes, elle est humaine avant tout mais la force humaine c'est elle. Si je devais désigner un personnage dans la trilogie c'est elle avec le Colonel. Deux personnages assumés et retords à souhait ... Avec eux la suite promet bien des choses, je vous le dis.

C'est donc encore un avis en demi-teinte. Je ne peux pas dire si j'ai adoré ou si le livre m'a agacée et c'est toujours pour la même raison : Kaleb le mou. Une plume efficace, mais qui niveau personnages me laisse perplexe, même si j'en doute pas que ce soit justifié.
Myra, je ne vous remercie pas de jouer avec mes nerfs déjà mis à rude épreuve ces derniers temps. D'ailleurs, dévoilez-vous, je brûle de savoir si vous êtes. J'en appelle donc à vous, sauvez-moi la vie, dites moi qui vous êtes. Je vous en serai reconnaissante avec les meilleures pralines belges (venez me le souffler à l'oreille).

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